Quelles sont les 5 blessures ?
Les cinq blessures qui affectent notre être sont : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Ces blessures peuvent avoir un impact profond sur les individus concernés et entraver leur épanouissement. Si vous vous sentez affectés par ces blessures, il est crucial d’entreprendre des démarches pour guérir. Les blessures peuvent se traiter avec une séance en kinésiologie.
Voici quelques étapes à suivre pour se libérer des cinq blessures :
1. Prendre conscience de ses blessures et de l’impact qu’elles ont sur sa vie.
2. S’accorder le pardon, à soi-même et aux autres, pour les blessures subies par le passé.
3. Affronter ses peurs et s’engager activement dans un processus de guérison.
4. Oser prendre sa place et s’affirmer.
5. Apprendre à vivre avec la solitude et à la surmonter.
6. Cultiver la confiance en soi et en ses propres capacités.
7. Cesser de dépendre de l’attention d’autrui pour se sentir valorisé.
8. Reconnaître la honte que l’on ressent envers soi-même et travailler à la surmonter.
9. Éviter de tomber dans un égoïsme excessif.
10. Se libérer du fardeau des obligations continues et des émotions négatives.
11. Apprendre à maîtriser sa colère.
12. Apprendre à lâcher prise et à accepter les choses telles qu’elles sont.
13. Ouvrir sa vie aux autres.
14. Se donner le droit à l’erreur et tirer des leçons de ses échecs.
15. Adopter une attitude moins perfectionniste envers les autres et accepter leurs imperfections.
Le masque social des blessures
Chaque blessure de l’âme forge un masque social, une carapace protectrice contre les assauts du destin qui l’a façonnée. Ces masques, dissimulant les plaies béantes de l'âme, se nomment :
• Le masque du rejet, la fuite: Ceux qui l’arborent esquivent les situations susceptibles d’aggraver leur souffrance. Hantés par le spectre du rejet, ils redoutent l’engagement affectif, craignant de nouer des liens par peur de les voir se briser. Ils favorisent la fuite en général.
• Le masque de l’abandon, la dépendance affective : Porteurs de ce masque, ils cherchent en autrui le baume à leur solitude intérieure. Tourmentés par la peur de l’abandon, ils se trouvent désemparés face à l’isolement, leur cœur en quête d’une présence pour combler le vide. Ils sont affectivement dépendants.
• Le masque de l’humiliation, le masochisme: Ceux qui le portent s’imputent chaque échec, chaque revers. Se percevant comme dénués de valeur, ils peinent à recevoir l’éloge, leur propre estime étant érodée par un sentiment d’indignité et de honte.
• Le masque de la trahison, le contrôle : Assoiffés de contrôle, les détenteurs de ce masque cherchent à régenter leur existence. La crainte de la trahison les étreint, les empêchant d’accorder leur confiance, de peur que celle-ci ne soit piétinée.
• Le masque de l’injustice, la rigidité: Rigides dans leurs convictions, ces âmes se sentent flouées par la vie, convaincues que le bonheur leur est éternellement refusé.
Il est essentiel de saisir que ces masques ne sont pas scellés à notre visage pour l’éternité; ils peuvent être ôtés. En sondant et en soignant la blessure émotionnelle qui gît en leur ombre, on peut se défaire de ces entraves et s’élever vers une existence empreinte de plénitude.
Les particularités des cinq blessures.
Chacun de nous recèle en son for intérieur au moins une blessure, parfois minime, parfois profonde. Ces blessures, éveillées à notre insu par l’un de nos géniteurs*, ne seront pas l’objet de notre étude quant à leur genèse, car elles peuvent remonter à des temps trop lointains pour être remémorées. Néanmoins, il est essentiel de réaliser que nous sommes tous porteurs d’une telle blessure et que nos interactions sociales se façonnent autour des masques que nous arborons.
Appréhender les cinq blessures est bénéfique pour mieux se comprendre, surmonter ses afflictions, saisir la nature d’autrui et discerner ses propres meurtrissures. Le travail sur les blessures empêche le jugement et bonifie les rapports humains. Elle offre aussi la possibilité de s’élever lorsque les propos d’autrui nous atteignent : “Je m’instruis à travers les émotions négatives qui me traversent”. Autrui peut nous ébranler, verbalement ou psychiquement, car ses propres craintes et blessures dominent parfois sa raison. Les comportements hérités, les cycles répétitifs, les fardeaux et les séquelles sont les cinq blessures évoquées.
Le rejet :
La blessure de rejet, telle une écharde émotionnelle enfoncée dans l’âme, se révèle par un sentiment d’être relégué aux marges, méprisé, non efficace, rabaissé ou exclu, que cela se produise dans la sphère familiale, amicale ou professionnelle. Les individus marqués par cette blessure peuvent endurer une image de soi dégradée, une introspection constante, et une recherche obstinée de la perfection afin de gagner l’acceptation de tous.
• Capacité de se rendre invisible et se croit nul.
• Estime personnelle profondément diminuée.
• Adoption de manœuvres défensives ou d’échappatoire.
• Désintérêt prononcé pour les avoirs matériels et pécuniaires.
• Tendance marquée à l’isolement.
• Interdiction tacite des plaisirs de la vie et de l’amour.
• Anxiété constante, frôlant la panique.
L’abandon :
Cette plaie de l’âme, source intarissable d’angoisse et de douleur, est souvent le germe de crises d’effroi chez les jeunes et les adultes. Elle émane de ces instants cruciaux où l’enfant s’est trouvé délaissé, sans soutien ni encouragement.
La blessure d’abandon inflige à celui qui la porte.
• Soufre parfois de tristesse profonde quand il est seul.
• Un désir ardent d’occuper le devant de la scène.
• Une aspiration à éprouver intensément même les événements les moins marquants.
• Il peut faire des grosses colères. Sujet aux crises d'angoisse.
• Un impératif de naviguer aux extrêmes des émotions.
• Des afflictions qui prennent l’allure de catastrophes.
• Il fusionne facilement avec les autres.
• Une crainte de l’isolement.
L’humiliation :
L’humiliation, cette blessure singulière souvent infligée, avec une intention variable, par l’un des parents, émerge de récurrentes situations d’avilissement et de critiques incessantes. L’entourage, bridant tout élan de plaisir sensoriel, le nourrisson en pleine découverte du monde par ses sens, se trouve réprimandé : “ Cesse de te manger avec tant de saleté ”, “ Tu es sale ”, “ Détache tes doigts de ton nez, c’est pas beau ”, “ Gare à la fessée dénudée en public ”.
Confronté à ces admonestations, l’enfant ressent une incapacité chronique à se hisser à la hauteur des attentes. La blessure s’incarne sur-le-champ. Les réactions suscitées par cette souffrance façonnent inexorablement le comportement de l’individu affecté.
• Il refoule les pulsions liées à ses sens car il a peur d'avoir honte.
• Prédilection pour les plaisirs intenses. Il se dégoûte parfois.
• Dévouement remarquable.
• Hypersensibilité prononcée.
• Estime de soi amoindrie et peut se moquer de lui-même.
La trahison :
La blessure de la trahison, telle une ombre insidieuse, prend racine dans les méandres de l’âme où la confiance s’est vue ébranlée, voire brisée. Elle émerge non seulement des abysses de la manipulation et de la trahison ressentie mais aussi des gouffres de la dévalorisation et de l’abus. (Abus parfois sexuel)
Cette affliction émotionnelle se manifeste par une crainte omniprésente, celle d’être dupé, trahi, ou déçu. L’individu écorché par cette blessure vit dans une quête incessante de maîtrise, sur soi et autrui, arborant un masque, tel un bouclier, pour se prémunir contre la trahison, la désillusion, l’infidélité, la tromperie, la séparation, anticipant la douleur avant même qu’elle ne survienne.
La blessure se révèle à travers un arsenal de défenses, se traduisant par des comportements empreints de méfiance, d’une exigence accrue envers soi et les autres.
• Une personnalité imposante aimant contrôler
• Un désir ardent d’être au centre de l’attention et cherche à être spécial.
• Une impatience face à la lenteur.
• Une nature enjôleuse et manipulatrice, se croyant fort.
• Une propension aux mensonges parfois.
L’injustice :
La blessure d’injustice, tel un fardeau silencieux, émane des profondeurs où l’autorité et la sévérité ont outrepassé leurs limites.
Elle se dévoile par un sentiment d’être sous-estimé, de ne pas être reconnu à sa juste valeur, de ne pas obtenir ce qui est dû. L’âme meurtrie par cette injustice peut nourrir une colère latente envers ceux qu’elle juge coupables de ses maux. Parfois, elle peut même se sentir accablée par plus que ce qu’elle estime mériter, car l’injustice, telle une épée à double tranchant, peut frapper dans les deux sens. Devant cette iniquité, l’individu peut choisir de se détacher de ses émotions, croyant ainsi se soustraire à la douleur.
• Un perfectionnisme exacerbé et se montre vivement dynamique. Dur envers son corps et spécialiste de l'auto-sabotage.
• Un optimisme inébranlable en toute situation mais peut passer pour froid.
• Un respect scrupuleux des règles établie.
• Une autonomie marquée dans ses initiatives et décisions
Accepter, pardonner, travailler et dépasser, la kinésiologie est un outils efficace.
Chacune de ces 5 blessures à ses propres caractéristiques. En kinésiologie elle ne se traitent pas de la même manière.
Traiter la blessure de rejet :
Pour panser la plaie du rejet, il s’avère essentiel de cultiver l’affirmation de soi et de revendiquer sa légitime place dans le monde. Il est impératif de transformer le monologue intérieur, de mettre fin à l’autoflagellation et, au contraire, d’apprendre à se célébrer. La quête d’assistance auprès d’un professionnel peut également s’avérer salutaire.
Le rejet engendre souvent l’évasion – la fuite devant les tourments, la dérobade au sein du couple, l’échappée dans le sport ou les dédales des dépendances. ( alcool, drogues...)
Il faut accueillir et examiner la stratégie d’évitement qui s’élève en soi, la reconnaître et la gérer.
Le choix qui émergera – fuir ou faire face – sera empreint de conscience et ce choix sera vôtre.
Triompher de la blessure du rejet requiert de pardonner, de s’ouvrir aux autres et de braver le risque de s’affirmer. Il est crucial de se projeter vers l’avenir avec confiance et détermination.
Traiter la blessure de l’abandon :
Pour panser la plaie laissée par l’abandon, il est essentiel d’embrasser le pardon, non seulement envers autrui mais aussi et surtout envers soi-même. Il convient de trouver du réconfort dans la solitude, d’apprendre à savourer les moments passés seul, sans chercher systématiquement l’approbation d’autrui. La solitude peut souvent engendrer un stress palpable; il est donc judicieux de se fixer des objectifs modestes, des triomphes quotidiens qui permettront au cerveau de se réhabituer progressivement. Ces petites victoires peuvent être aussi élémentaires que de s’octroyer du temps pour des activités solitaires enrichissantes telles que la lecture, une promenade contemplative, une séance de shopping thérapeutique, ou encore un repas en tête-à-tête avec soi-même dans un restaurant accueillant. Ces instants de solitude choisie sont des pas vers la guérison intérieure, des moments où l’on se redécouvre et où l’on réapprend à s’apprécier, loin du tumulte et des exigences du monde extérieur.
Traiter la blessure de l’humiliation :
Pour guérir de l’humiliation, il est crucial de reconnaître et d’accepter la honte qui peut s’insinuer en nous, sans pour autant laisser l’égocentrisme prendre le dessus. Il est sage de chercher du soutien et de prendre des mesures actives si l’on constate une tendance à se récompenser excessivement par la nourriture, ce qui peut être un signe de compensation émotionnelle. Il est également préconisé d’éviter les auto-dépréciations et les commentaires autodestructeurs, tels que “ Moi, il vaut mieux m’inviter au cinéma qu’au restaurant ”, qui ne font que renforcer le sentiment d’humiliation. Enfin, il est essentiel de développer une conscience aiguë de soi pour détecter les débuts d’un comportement masochiste et de prendre des mesures pour interrompre ce cycle. Cultiver l’estime de soi et pratiquer l’auto-compassion sont des étapes fondamentales pour surmonter l’humiliation et se reconstruire avec bienveillance et respect.
Traiter la blessure de la trahison :
Pour surmonter la douleur aiguë de la trahison, il est primordial d’entamer le chemin de la guérison par un acte de pardon, à l’égard de soi-même autant qu’envers ceux qui nous ont meurtris. La quête de la sérénité est essentielle pour tempérer les flammes de la colère; cette paix intérieure doit émaner de la sincérité avec laquelle on accorde le pardon. Il est ensuite crucial de cultiver l’art du lâcher-prise, afin que les crises de colère s’estompent dans le néant. Il s’agit d’apprendre à valider les perspectives de nos proches et collaborateurs, en leur concédant de l’espace pour s’exprimer. Renoncer à l’impulsion de tout maîtriser est une étape libératrice, après tout, l’obsession du contrôle est un chemin pavé d’épuisement, car la maîtrise absolue est une chimère. Préférez adopter une posture d’union et de collaboration, en vous disant : “ Je m’efforce de fédérer, rassembler et d’harmoniser ”.
Traiter la blessure de l’injustice :
Face à l’injustice, la souffrance se manifeste souvent par un sentiment d’oppression et de victimisation, accompagné d’une impression douloureuse de n’être ni entendu ni compris. Pour apaiser cette blessure, il est essentiel de s’autoriser à être imparfait et de cultiver la tolérance envers les imperfections d’autrui.
Il est également bénéfique de libérer ses émotions en partageant ses sentiments, que ce soit dans un cadre personnel ou professionnel. Cela permet non seulement de se sentir moins isolé dans sa douleur, mais aussi d’ouvrir la voie à une compréhension mutuelle et à un soutien emphatique.
En pardonnant, on ne minimise pas l’injustice subie, mais on se libère du poids de la rancœur, ce qui permet d’avancer vers un avenir où l’équité et la paix intérieure peuvent être restaurées.
Si vous vivez proche de Corgémont dans ces villes, vous êtes à coté de Delta Santé. Notre kinésiologue madame Isler Carole saura vous prendre en charge.
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