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Avant votre séance d'acupression ( MTC ) chez Delta Santé, un peu de culture générale, ça vous dit ?

Dernière mise à jour : 9 avr.



La médecine traditionnelle chinoise (MTC), avec ses racines anciennes et mystérieuses, continue de fasciner. Depuis environ 3000 ans, des textes écrits ont transmis les principes fondamentaux de la MTC, et ces écrits servent encore aujourd’hui de références. La MTC est accessible grâce à des analogies et des correspondances, souvent basées sur des mythes et des symboles.

 

 

 

L’origine de l'acupression



L'origine exacte de la MTC reste énigmatique. On ne sait pas précisément quand et comment elle a commencé. Cependant, elle semble avoir des liens avec le chamanisme. Le qigong, une forme de gymnastique énergétique, remonte à des pratiques de sorciers et d’aborigènes. Le Yi Jing, également connu sous le nom de Livre des Changements, était initialement utilisé pour la divination, une pratique commune dans le chamanisme chinois, où l’on cherchait à provoquer la pluie ou à interpréter les rêves.

 

 Dans certaines pratiques de qigong et d’arts martiaux, des enseignements oraux ont été transmis de génération en génération, entourés de mystères. Certains maîtres de qigong enseignent même à leurs élèves comment déplacer les nuages. Cette capacité, acquise après une longue pratique en acupressure n’est ni magique ni folle, mais repose sur la maîtrise des énergies naturelles et humaines.

 

 Le Nei Jing, le tout premier texte fondateur de la MTC, évoque ces anciennes pratiques, qui ont ensuite été partiellement remplacées par l’acupuncture. Autrefois, les médecins soignaient directement sans avoir besoin d’utiliser des aiguilles. Cependant, au fil du temps, ils ont perdu cette capacité et ont dû recourir à l’aiguille comme intermédiaire.

 

 La médecine traditionnelle chinoise (MTC), avec ses racines anciennes et mystérieuses, continue de fasciner. Depuis environ 3000 ans, des textes écrits ont transmis les principes fondamentaux de la MTC, et ces écrits servent encore aujourd’hui de références. La MTC est accessible grâce à des analogies et des correspondances, souvent basées sur des mythes et des symboles.

 



 Le médecin Bian


 

 Origines et Premières Dynasties:

 

La MTC remonte à plus de 3000 ans, à l’époque des premières aiguilles d’acupuncture découvertes lors de fouilles archéologiques.

 

Durant la période des Royaumes combattants (vers 221 av. J.-C.), les concepts fondamentaux de la vision du corps et de l’esprit ont été définis. Cela inclut le Qi (l’énergie vitale), les principes de Yin et de Yang, ainsi que la théorie des cinq éléments.


 

Bian Que, le Médecin Visionnaire:


 Bian Que, médecin éminent vivant probablement au Ve ou VIe siècle av. J.-C., a joué un rôle clé dans le développement des bases de la médecine chinoise.

 Spécialisé en gynécologie et en pédiatrie, il a introduit des méthodes de diagnostic basées sur l’observation, l’audition, l’olfaction, la palpation du pouls et l’interrogatoire.



Textes Fondateurs:

 

Bian Que aurait écrit deux manuscrits, malheureusement perdus, mais largement cités par ses successeurs.

 

Le Nan Jing (ou Classique des difficultés), attribué à Bian Que, présente une approche différente des connaissances médicales chinoises, notamment sur l’acupuncture.

 

Ces textes, encore utilisés aujourd’hui, sont complexes et parfois difficiles à comprendre, car ils contiennent plusieurs couches d’enseignements.


 

L’Acupuncture:

 

Dans le premier texte, le Nei Jing, une approche simple pour poser les aiguilles est exposée : pour la tonification, la pose doit être lente et effectuée à l’expiration, tandis que le retrait se fait rapidement à l’inspiration.

 

Plusieurs siècles plus tard, le Nan Jing ajoutera des indications supplémentaires pour affiner la pratique de l’acupuncture.

 

L'acupression englobe également d’autres disciplines telles que la pharmacopée, le massage, les exercices énergétiques (qi gong, taiji quan, kungfu), la diététique et la moxibustion. Bien que certaines thérapies se réclament de la MTC sans mise à jour scientifique, il est essentiel de distinguer les pratiques authentiques des pseudo-sciences.


 

 La naissance de la pharmacopée de la MTC sous la dynastie Han

 

 Dans les méandres du temps, un manuscrit ancien se dévoile, porteur des secrets de la phytothérapie millénaire. C’est là, au cœur de la dynastie Han, que naît le classique Shennon Bencao Jing, un recueil sacré dédié aux herbes médicinales chinoises. Les mots tracés sur ces parchemins sont attribués à Shennong, l’empereur légendaire qui, tel un alchimiste des âges, aurait insufflé la vie à la pharmacopée. Mais ce n’est pas tout : il aurait aussi, dans sa quête de sagesse, découvert et élevé la culture du thé, cette infusion d’éternité.

 

 Puis, à la lisière de la dynastie des Han, un jeune homme nommé Zhang Zhongjing se dresse, témoin impuissant de la danse funeste de l’épidémie. Dans l’obscurité de la perte, il puise la lumière de la connaissance et compose le troisième texte fondateur de la Médecine Traditionnelle Chinoise : le Shang Han Lun. Tel un poète des remèdes, il tisse des vers d’herbes et d’étoiles, guidant les âmes vers la guérison.

 

 Ainsi, ces manuscrits anciens, comme des étoiles filantes dans la nuit des temps, illuminent notre chemin vers la santé et la sagesse. Leurs mots, empreints de mystère et de compassion, résonnent encore aujourd’hui, porteurs d’une promesse : celle de l’harmonie retrouvée, entre l’homme, la nature et les étoiles.

 

 


sentir le pouls


 

 Le diplôme officiel sous les dynasties Sui en Acupression

 

 

 L’officialisation de l’enseignement et des diplômes en médecine chinoise, en acupression remonte à l’année 624. À cette époque, la cour impériale a ordonné la compilation et l’édition d’un ouvrage essentiel appelé le Nouveau Précis de matières médicinales (également connu sous le nom de Précis de matière médicinale des Tang). Ce livre contenait toute la pharmacopée de la médecine chinoise.

 

D’autres ouvrages de référence ont également vu le jour, notamment grâce à l’initiative de Sun Si Mao. Parmi eux, la première encyclopédie médicale de l’histoire de la Chine a été créée : les Prescriptions majeures de mille onces d’or.

 

 

Le XXe siècle

 

En 1929, sous le gouvernement du Guomindang, dirigé par Tchang-Kaï-chek, retentit une demande radicale : l’abolition de la médecine chinoise. Cette discipline ancestrale, jugée « non-scientifique », reposant sur des « notions irrationnelles et réactionnaires », se voit ainsi mise en question. La médecine « occidentale », en pleine expansion en Chine, est perçue comme l’alternative moderne et rationnelle.


Pourtant, dans les coulisses de cette révolution médicale, une transformation silencieuse s’opère. La majorité des médecins chinois, tout en pratiquant la médecine « occidentale », tissent un lien subtil avec la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC). Cette fusion des savoirs permet de réinventer la MTC, de la restructurer pour l’adapter aux défis du xxe siècle.

 Au cœur de cette époque de bouleversements, la Société pour la recherche de l’acupuncture chinoise voit le jour à Wuxi. Ses membres, passionnés et visionnaires, explorent les arcanes de l’acupuncture, cherchant à concilier tradition et modernité.

 

 Puis, en 1949, avec l’avènement de Mao Tsé-Tung, la médecine chinoise connaît un nouvel essor. Sous la pression économique et politique, elle est réhabilitée, mais aussi codifiée et standardisée. L’appellation « médecine traditionnelle chinoise » émerge à cette époque précise, marquant un tournant dans son histoire.

 Cependant, certains observateurs discernent une simplification, voire une politisation de la MTC. Elle devient un outil du régime, une arme au service de la population. Face à la famine, aux maladies infectieuses et aux séquelles de la guerre civile, le gouvernement cherche un système de santé adapté à la masse. La MTC, réinventée et réaffirmée, se dresse alors comme un pilier essentiel de la santé publique chinoise.

 

 Ainsi, entre superstition et modernité, la médecine chinoise danse sur le fil du temps, tissant un pont entre hier et demain, entre l’ancien et le nouveau. Dans ses veines coule la sagesse des anciens, mais aussi l’audace des pionniers, créant un équilibre fragile et puissant, à l’image de la Chine elle-même.

 

 

 

 Le Qi


 

 Le Qi, concept central de la médecine chinoise, est une force mystérieuse et vitale qui anime tout l’univers. Bien qu’il ne puisse être réduit à un simple mot, on le traduit souvent par «énergie». Imaginez-le comme le souffle vital qui circule à travers chaque être vivant, reliant l’homme à la Terre et au Ciel.

 

 Dans la philosophie chinoise, le macrocosme (l’univers) et le microcosme (l’être humain) sont étroitement liés. L’équilibre entre la Terre et le Ciel se reflète à l’intérieur de notre corps. Les organes internes sont en correspondance directe avec les éléments de la nature. Par exemple, chaque organe est associé à l’un des cinq éléments (bois, feu, terre, métal et eau).


 L’idéogramme chinois pour le Qi représente à l’origine la vapeur qui s’élève lors de la cuisson du riz. Cette force est comparable à celle qui soulève le couvercle de la casserole lorsque le riz est prêt. Ainsi, le Qi d’un organe est son potentiel, son activité physiologique, sa vitalité. Dire qu’une personne «a du Qi» signifie qu’elle est forte et pleine de vitalité.

 

 Malgré les avancées scientifiques, la nature exacte du Qi reste un mystère. C’est une énergie subtile, à la fois tangible et insaisissable, à l’origine de toute vie. Elle circule dans nos méridiens, nourrit nos organes et maintient notre équilibre intérieur. Le qigong, cette gymnastique de santé, vise à cultiver et à harmoniser notre Qi pour préserver notre bien-être physique et mental.




 

 

 Le Yin et le Yang

 

 

 Pour évoquer le Yin et le Yang, poursuivons avec la première phrase du Tao citée plus haut : « Le Tao engendre l’Un. L’Un engendre le Deux. Le Deux engendre le Trois. Le Trois produit les Dix mille êtres. Les Dix mille êtres s’adossent au Yin. Et serrent sur leur poitrine le Yang. L’Harmonie naît au vide des Souffles médians. »

 

 

 Même s’il peut sembler énigmatique, cet extrait résume un processus essentiel. En effet, le concept de la complémentarité du Yin et du Yang est souvent mal compris en Occident. Il est parfois utilisé dans un cadre mystique flou ou pour désigner des réalités univoques, alors qu’il s’agit justement d’une essentielle dualité et complémentarité. Le Yin et le Yang désignent simultanément le cycle, ou les cycles, de la vie à tous les niveaux et un mode de pensée. Ils renvoient finalement au mouvement du Qi, dans toutes ses formes. Rappelez-vous que, dans la pensée chinoise, la vie est considérée comme un mouvement et une mutation permanente, qui ne connaît pas l’immobilité.




Yin et yang dans le ciel

 


Les 3 trésors de la santé en acupression.


 

Au cœur de l’univers, la matrice du Tao s’étend, telle une toile tissée par les mains invisibles du cosmos. Elle précède le souffle premier du Qi, cette énergie vitale qui pulse à travers tout ce qui est.

 

Les taoïstes, loin des voies mystiques et des brumes ésotériques, ancrent leur approche dans la physiologie et l’énergie. Ils tissent un fil subtil entre trois dimensions indissociables : le corps, le souffle et la conscience.

 

Le Jing, essence primordiale, réside dans nos os et nos cellules. Il est le trésor enfoui, la racine de notre existence. Comme une source souterraine, il nourrit notre être.

 

Le Qi, énergie en mouvement, danse dans nos veines. Il est le souffle du vent, l’élan vital qui anime chaque battement de notre cœur. Sans lui, la vie s’éteint.

 

Le Shen, esprit lumineux, habite notre conscience. Il est le gardien des pensées, le témoin silencieux de nos rêves et de nos tourments. Dans son équilibre, nous trouvons la clarté.

 

Pour préserver la vie, pour maintenir la santé, ces trois joyaux doivent fusionner. Ils se purifient mutuellement, comme les eaux d’un ruisseau qui se mêlent et s’épurent. Là où le Jing, le Qi et le Shen se rencontrent, l’harmonie règne.

 

Mais la vie, telle une danse cosmique, a sa fin. Le Yin se sépare du Yang, et le Ciel et la Terre se retirent dans l’homme. Alors, dans ce dernier souffle, les Trois Trésors se dissolvent, et l’âme s’envole vers l’infini.

 

Le jing

 

Le Jing, dans la médecine chinoise, est considéré comme l’essence vitale. Pour mieux comprendre ce concept, explorons-le sous différents angles :

 

Approche Classique (tirée du Ling Shu):

 

Le Jing est thésaurisé dans les cinq organes, aux côtés du sang, des vaisseaux, du souffle nourricier et de l’esprit.

 

En cas d’excès émotionnels, le Jing s’affaiblit, soulignant l’importance de la tempérance et de la gestion des émotions pour préserver cette essence.

 

L’arrivée de la vie est associée à l’essence, et l’interaction de deux sortes d’essences forme l’esprit.

 

L’âme sensitive (ou âme corporelle) est étroitement liée au Jing et réside dans le poumon.

 

La peur constante peut blesser l’essence, entraînant des symptômes tels que courbatures, paralysie atrophique et spermatorrhées fréquentes. Le rein thésaurise l’essence et abrite la volonté.

 

Approche Contemporaine:

 Le Jing est essentiel à l’existence et à la préservation de la santé.

 Deux variantes du Jing :

 

  • Jing du Ciel Antérieur (Xiantian Zhi Jing) : Transmis par les parents et stocké dans les reins (Jing Inné).

 

  • Jing du Ciel Postérieur (Houtian Zhi Jing) : Acquis tout au long de la vie.

 

Le Jing permet de produire la moelle des os, l’un des piliers fondamentaux de la santé.

 

Le QI

 

Selon les Taoïstes, le Qi joue un rôle essentiel en reliant la conscience à la matière à travers les sensations. Il est considéré comme une clé de compréhension et de résolution pour les maladies et déséquilibres difficiles à expliquer ou à identifier uniquement sur le plan physique. La pratique du qigong permet d’apprivoiser le Qi de manière spécifique.

 

En Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), le Qi est attribué à plusieurs fonctions vitales :

 

Pulsation du sang : Le Qi est responsable du rythme cardiaque et de la circulation sanguine.

 

Régulation de la température corporelle : Il contribue à maintenir la température corporelle dans des limites optimales.

 

Système immunitaire et fonctionnement des organes vitaux : Le Qi est impliqué dans la défense immunitaire et le bon fonctionnement des organes internes.

 

Mouvements du corps : Le Qi permet tous les mouvements, qu’il s’agisse de courir, de marcher ou d’autres activités physiques.

 

Phénomènes physiologiques : Il influence le rythme respiratoire, la fréquence cardiaque et d’autres processus corporels.

 

Circulation dans les méridiens : Les méridiens sont les canaux énergétiques par lesquels circule le Qi, et ils sont au cœur de l’acupression.

 

En somme, le Qi est la source de toutes les activités physiques et énergétiques du corps, et sa compréhension est fondamentale dans la médecine traditionnelle chinoise.oi

 

de la Dans la philosophie chinoise, le concept du Shen occupe une place centrale. Il gouverne les activités mentales, intellectuelles et émotionnelles, et est souvent associé au cœur. Voici une exploration plus approfondie de cette idée :

 

Le Shen et le Cœur :

 

Selon la pensée chinoise, le cœur est le siège de l’esprit. C’est à travers le cœur que le Shen s’exprime. L’harmonie du cœur est essentielle dans la pratique du qigong, car elle favorise la paix de l’esprit. L’agitation mentale ou émotionnelle est incompatible avec cette quête d’harmonie.

 

Le Shen est la conscience de la vie, la dimension spirituelle qui anime notre être.

 

L’Attention Portée au Shen :

 

La tradition taoïste insiste sur l’importance de nourrir le Shen. Selon elle, c’est la tâche suprême de chaque individu.

 

L’éclat du Shen est perceptible dans le regard. Les praticiens de la médecine chinoise observent souvent les yeux pour évaluer l’état de santé d’une personne.

 

La Santé et la Longévité :

 

La préservation et la nourriture du Jing, du Qi et du Shen sont essentielles pour la santé et la longévité.

 

En cultivant l’harmonie entre ces trois trésors, nous renforçons notre vitalité et notre bien-être global.

 

En somme, le Shen est bien plus qu’une simple notion : il est le lien entre notre esprit, notre corps et notre conscience spirituelle, et il mérite toute notre attention et notre soin.


L'acupression est moins invasive que l'acupuncture, chez Delta Santé vous trouverez écoute, professionnalisme et bienveillance.

La méthode d'acupression de la MTC est prise en charge par les caisses complémentaires.


Grégory Sédat

Acupresseur ASCA et RME

Delta Santé






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